« Le premier jour c'était presque comme une balade. Mais ensuite, il s'est mis à pleuvoir des cordes. J'ai cru que ça n'allait jamais s'arrêter. On marchait pendant la journée et la nuit, les guides passaient leur temps à sécher nos vêtements pour qu'ils soient chauds le lendemain. La fatigue semblait insurmontable. Je me sentais vidée de mon énergie le jour où nous avons commencé la dernière ascension, à la hauteur du camp de Barafu (à 4 600 mètres d'altitude, NDLR.). À partir de là, le plus dur a commencé. La conquête du Pic Uhuru nous a pris 13 heures épuisantes. » 

Lorsque le voyagiste lui demande les secrets de sa forme, Angela Vorobyeva répond : « J'ai toujours beaucoup marché et je n'ai pas de problèmes de tension artérielle. Chaque matin je commence par faire des exercices et prendre une douche froide. Je pense que c'est ma seule préparation. »